Je ne vous cache pas que je demeure toujours fébrile à l’idée de devoir m’exposer sur les réseaux sociaux.
À l’heure des photos « instagrammables », du diktat de la stratégie marketing, dans cette course effrénée aux followers, aux nombres de vues et aux likes, je vous avoue que je n’ai aucunement envie de prendre part à cette douce folie, et encore moins d’en devenir captive ou de me soumettre à une production de contenu dépourvu de sens.
Évidemment qu’en tant que jeune entrepreneuse qui débute j’ai à cœur que mon activité fleurisse et se déploie, mais certainement pas au point de me travestir, de me mettre en scène ou de trahir ce que je suis et ce en quoi je crois. Malgré la nécessité incontournable de la présence et de la visibilité sur ces canaux d’informations, le cœur et le sacré resteront et demeureront de manière non négociable au centre de ma pratique et de mon approche.
Je ne me relègue pas au rang de produit et ne suis pas une marchande de tapis, tout autant que je ne vous considère pas comme des « prospects » ou des « leads à convertir ». Je ne suis ni les modes, ni les statistiques, ni les stratégies ; simplement mon cœur et mon âme.
Il y a pour moi un véritable paradoxe entre le fait de vouloir ouvrir et éclairer les consciences, tout en adhérant à de vieux paradigmes et en reproduisant les schémas d’un autre âge. Ne sommes-nous justement pas là pour ouvrir la voie et montrer un autre chemin des possibles ?
Alors que l’algorithme virtuel impose sa loi et pousse à la production incessante de contenu, je préfère m’en remettre intégralement à l’algorithme divin. Le laisser œuvrer dans sa justesse et dans sa sagesse afin que ce qui doit, soit.
J’aime à croire, et suis intimement convaincue, que l’authenticité et la vulnérabilité demeurent des valeurs qui touche chacun de nous et qui, dans ce monde illusoire, nous rappelle à notre humanité tout autant qu’à notre divinité.
À la vie, à y croire. 🌹⭕️
